
Expertise CSE Ubisoft : Bobigny rejette la contestation
Par une décision du 18 septembre 2025 (RG°25/01636 – Ch. 9, Section 1), le Tribunal judiciaire de Bobigny a fait rejeter les demandes de la
La loi n°2023-1107 du 29 novembre 2023 marque un tournant majeur pour l’accessibilité aux dispositifs d’épargne salariale, mettant l’accent sur l’implication des salariés dans la réussite de leur entreprise, notamment pour les structures de moins de 50 salariés.
La législation autorise désormais les employeurs à octroyer deux primes de partage de la valeur par an aux salariés.
Soumis à des plafonds d’exonération de cotisations sociales, soit 3000 € par salarié et par an, ou 6000 € si l’entreprise a mis en place un dispositif d’intéressement ou de participation.
Notons que ces primes peuvent être placées sur un plan d’épargne salariale, offrant ainsi une flexibilité accrue pour optimiser la gestion financière des salariés.
La période entre le 1er janvier 2024 et le 31 décembre 2026 bénéficie d’une prolongation de l’exonération de cotisations sociales et d’impôt sur le revenu.
Cette mesure concerne les primes versées par les entreprises de moins de 50 salariés aux collaborateurs ayant perçu une rémunération inférieure à 3 fois la valeur du SMIC l’année précédente.
Dans un souci de favoriser la participation au sein des entreprises, la loi autorise les sociétés de moins de 50 salariés à négocier des formules dérogatoires à la participation légale, que ce soit par accord de branche ou d’entreprise.
Cette possibilité, expérimentale sur 5 ans, offre une flexibilité stratégique aux employeurs.
Les entreprises de plus de 50 salariés, dotées d’un délégué syndical et ayant conclu un accord de participation ou d’intéressement, doivent engager la négociation sur l’augmentation exceptionnelle de leur bénéfice et les modalités de partage de la valeur avant le 30 juin 2024.
La loi détaille les critères à considérer pour qualifier une augmentation du bénéfice comme exceptionnelle, prenant en compte la taille de l’entreprise, le secteur d’activité, les opérations de rachat d’actions, les bénéfices antérieurs, et les événements externes exceptionnels.
Un plan novateur permet aux salariés de percevoir une prime lorsque la valeur de l’entreprise augmente sur 3 ans, limitée à trois quarts du montant annuel de la Sécurité sociale.
Applicable à toutes les entreprises sur une durée de 3 ans, ce plan ajuste le montant perçu en fonction du taux de variation positif de l’entreprise par rapport à un montant de référence, défini selon divers critères.
Soulignons que seuls les salariés ayant au moins un an d’ancienneté dans l’entreprise sont éligibles à ce plan, bien qu’il soit envisageable de réduire cette durée dans l’accord conclu.
Cette loi, orientée vers une participation accrue des salariés, constitue une avancée significative dans le paysage de l’épargne salariale. Les Comités Sociaux et Économiques (CSE) sont encouragés à partager ces informations avec les salariés, soulignant ainsi les opportunités financières désormais offertes.

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